Chinook

L'origine du nom

 

A l’origine, j’ai créé mon activité sous le nom de « Mon Porte-Bonheur », en réalisant mes premiers attrape-rêves et mes porte-clés en tissu d’écharpe de portage. La notion de porter bonheur était l’idée essentielle :

Porter un enfant en écharpe, accrocher les clés de son premier chez-soi à un porte-clés (celles de la maison du bonheur), suspendre une décoration en bois à un sapin de Noël, porter un bracelet en perles tissées… 

 

Partager et dégager ainsi une aura apaisante, c’est le souhait de l’esprit de Chinook, the « Chinook Spirit » !

Que ce halo bienfaiteur puisse vous accompagner et protéger le lieu où vous accrocherez votre attrape-rêves.

 

Et pourquoi donc « Chinook » ? Je vous détaille ici quelques définitions,

qui représentent mon identité de créatrice.

 

Connaissez-vous l’origine de l’attrape-rêves ? Il est issu d’une légende amérindienne. Je vous laisse la découvrir,

juste ici : 

 

Découvrir la légendeL'origine de l'attrape-rêves

Mais que signifie

« Chinook » ?

« Chinook » est avant tout mon surnom (donné il y a longtemps par mon mari, par la plus grande des coïncidences),

mais c’est surtout :

Définitions

Une tribu autochtone amérindienne vivant dans le nord-ouest des Etats-Unis

sur la côte pacifique, à l’emplacement des actuels états de Washington et de l’Orégon. Leur territoire s’étendait surtout le long du fleuve Columbia. C’était un peuple amical et pacifiste.
La pêche tenait une place importante
 dans la vie de la communauté, le saumon était essentiel pour les relations commerciales. C’était l’aliment de base, pêché de plusieurs façons : au filet, avec des lignes, des crochets, des nasses, des pièges. Les Chinooks étaient des pêcheurs qualifiés.

Ils avaient la réputation d’être d’excellents commerçants, parcourant des milliers de kilomètres, entretenant de bonnes relations avec de nombreux peuples. Ils échangeaient également des canots et des coquillages. Les échanges entre les peuples ont été possibles grâce à une langue spécifique de commerce combinant des éléments de chinook, de nootka, d’anglais et de français et qui s’utilisait le long des côtes du Pacifique, de la Californie à l’Alaska.

Les Chinooks aimaient porter des bijoux, des colliers de dents de castor, des griffes d’ours, des coquilles et coquillages de nacre, aussi bien les hommes que les femmes. Cela démontrait un symbole de richesse. Les grosses perles bleues ou blanches étaient portées autour des poignets et des chevilles ou en gros rouleaux autour du cou. Les hommes portaient souvent des anneaux de nez et des boucles d’oreilles.

Ils ne s’accomodèrent pas très bien avec les européens, leur population diminua lentement et ils seront déportés dans des réserves et dépossédés de leurs terres.

Ils représentent aujourd’hui un peuple de 2 700 personnes, et tous parlent l’anglais.

Une Bande Dessinée

Chinook est le nom d’une indienne, un des personnages principaux de la série de bande dessinée de Derib « Buddy Longway », série qui fut publiée à partir de 1972 dans Tintin. C’est aussi le nom du premier épisode de cette BD, qui a valu à son auteur le Grand Prix Saint-Michel 1974.

Un hélicoptère

Le CH-47 Chinook est un hélicoptère de manoeuvre et d’assaut lourd de l’armée américaine, fabriqué par Boeing.

Ses deux rotors en tandem et sa forme en font un hélicoptère facilement reconnaissable.

Un vent chaud et sec

Le Chinook est un vent d’ouest chaud et soudain.

Vent sec, il souffle par rafale, descend les pentes Est des montagnes rocheuses et balaie l’Ouest des prairies.


Bien évidemment, toutes ces significations me parlent, et caractérisent une tranche de ma vie.
A ma connaissance, je n’ai pas de descendance avec le peuple Chinook, mais je n’irais pas plus loin à propos de certaines similitudes troublantes. Je terminerais donc en laissant ici un peu de mystère… 

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L’origine de l’attrape-rêves

L’attrape-rêves, appelé également capteur de rêves (dreamcatcher en anglais) est un objet artisanal amérindien dont l’origine s’est perdue dans la nuit des temps. Traditionnellement, il est composé d’un cercle,  la plupart du temps en branche de saule, et d’une toile formant un filet en son centre (en fibres d’orties ou de tendons d’animaux teints avec de l’écorce de pruniers sauvages). Le cerceau, de petit diamètre, comporte souvent huit points de contact faisant intimement référence aux huit pattes de l’araignée.

Il est orné de décorations (perles, plumes, pierre gemme, petits objets), qui peuvent varier d’un peuple à un autre. 

En effet, le monde des esprits n’est pas si loin de celui des vivants. Dans les traditions amérindiennes, de nombreuses légendes décrivent un lien fort entre les hommes et l’au-delà. Le rêve serait une sorte de flux énergétique qui entraînerait l’âme dans la zone de transition entre esprits des vivants et esprits des morts. Pour ne pas se soustraire à la peur liée aux cauchemars, les tribus indiennes ont fabriqué des objets artisanaux aux fonctions bien précises. C’est le cas de l’attrapeur de rêves qui, en langue Ojibwé se dit ASUBAKATCHIN.

On le retrouve dans l’artisanat de la plupart des cultures nord-amérindiennes. Il s’agit d’un objet sacré qui a un effet protecteur pour celui qui le possède. Il est purifié avec de la sauge dans l’esprit des traditions amérindiennes. Placé dans une maison, il empêchera les mauvais esprits d’y entrer. Destiné à un enfant, il le protégera des mauvais rêves. 

Le monde occidental s’est approprié cet objet, et l’a décliné pour correspondre aux intérieurs de notre architecture moderne.

J’aime intégrer dans les modèles de toiles tissées que je réalise, une perle centrale, qui retient les mauvais songes de la nuit, et 4 perles qui symbolisent les 4 éléments (l’air, l’eau, la terre et le feu), mais aussi les 4 points cardinaux (Nord, Sud, Est et Ouest).

 

Ojibwé

Les OJIBWES sont des amérindiens, qui forment le troisième groupe autochtone le plus important aux Etats-Unis, après les Cherokees et les Navajos. Ils sont répartis de façon sensiblement égale entre les Etats-unis et le Canada.

Peuple autochtone

Les PEUPLES AUTOCHTONES sont « les descendants de ceux qui habitaient dans un pays ou une région géographique à l’époque où les groupes de population de cultures ou d’origines ethniques différentes y sont arrivés et sont devenus par la suite prédominants, par la conquête, l’occupation, la colonisation ou d’autres moyens ».

La légende

 De nombreuses légendes varient d’une tribu à l’autre. Celle des Ojibwés est la plus courante :

Il aurait existé une déesse mi-femme, mi-araignée, qui s’appelait « ASIBIKAASHI ». Elle tissait sa toile à l’endroit où les enfants dormaient, de sorte à protéger leur sommeil. La toile agissant comme un filtre, captait les songes envoyés par les esprits, et conservait les belles images de la nuit, qui étaient transmises jusqu’au bout des plumes pour glisser jusqu’à l’enfant et lui procurer ainsi une nuit paisible et réconfortante. A l’inverse, les mauvaises ondes restaient emprisonnées dans les fils de la toile et dans ses perles, pour être détruites aux premières lueurs du jour.

Mais suite à l’agrandissement de la tribu, la déesse ne parvenait plus à protéger seule tous les enfants. Elle s’est donc adressée aux femmes de la tribu afin qu’elles l’aident et fabriquent un attrapeur de rêves. C’est ainsi qu’elles ont tissé une toile à l’intérieur d’un anneau en bois, de sorte que le fil soit semblable à celui d’une toile d’araignée.

Dans la culture autochtone, les capteurs de rêves sont accrochés du côté où le soleil se lève, afin que la lumière du jour puisse détruire les mauvais rêves emprisonnés dans le fil de la toile.